Réconciliation

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Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu.

3-Reconciliation-152e11Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l´Amour infini de Dieu est toujours le plus fort.

« Je crois au pardon des péchés » répète l’Eglise dans sa profession de foi. Les psaumes en appellent au pardon de Dieu et reconnaissent qu’il est « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour » (Psaume 102 et 144).

Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du père, d’un Dieu qui se donne et qui pardonne. « Je ne te condamnerai pas, dit-il à la femme surprise en adultère, va, et désormais, ne pèche plus » (Jean 8, 11). Mais c’est surtout à travers la parabole du Père miséricordieux (Luc 15, 11-32) ou de la brebis perdue (Luc 15, 3-7) qu’il nous révèle la souffrance d’amour du Père qui attend, qui guette et qui cherche le retour de ses enfants. Et c’est la joie des retrouvailles.

Jésus a donné à l’Eglise ce sacrement qui célèbre la joie du pardon et de la réconciliation.

C’est un sacrement de guérison aussi bien du pécheur pardonné que de l’amour blessé de Dieu et du corps du Christ qui est l’Eglise. C’est pourquoi, l’Eglise aime célébrer ce sacrement communautairement. Car, en même temps que le péché est une offense faite à Dieu, il blesse le corps du Christ qui est l’Eglise.

Peuple de pécheurs, nous sommes un peuple appelé au pardon. « C’est au nom du Christ que nous sommes en ambassade, et par nous, c’est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ, nous vous en supplions, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Corinthiens 5, 20).

Comme nous le rappelle le Pape François dans son exhortation apostolique  La joie de l’Évangile (§3), « Celui qui risque, le Seigneur ne le déçoit pas, et quand quelqu’un fait un petit pas vers Jésus, il découvre que celui-ci attendait déjà sa venue à bras ouverts. C’est le moment pour dire à Jésus Christ : « Seigneur, je me suis laissé tromper, de mille manières j’ai fui ton amour, cependant je suis ici une fois encore pour renouveler mon alliance avec toi. J’ai besoin de toi. Rachète-moi de nouveau Seigneur, accepte-moi encore une fois entre tes bras rédempteurs ». Cela nous fait tant de bien de revenir à lui quand nous nous sommes perdus ! J’insiste encore une fois : Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, c’est nous qui nous fatiguons de demander sa miséricorde.  »

Si le baptême fait de nous des fils de Dieu, notre vie chrétienne sur terre reste un chemin

et nul ne peut dire qu’il le suit sans difficulté, sans écart, sans péché : nul ne peut prétendre mener une vie parfaite. Demander et recevoir le pardon du Seigneur est le seul moyen d’avancer sur le chemin. Se confesser, c’est laisser le Seigneur détacher nos boulets, purifier notre âme et nous rendre libre ! Mais plutôt que d’en parler… vivons-le !!!

Le temps de l’Avent qui prépare la fête de Noël et le temps du Carême qui prépare la fête de Pâques sont deux moments importants pour faire retour sur soi et s’ouvrir à Dieu qui vient offrir son pardon.

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