La réconciliation
«Père, pardonne-leur... » (Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc)
Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu.
Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l´Amour infini de Dieu est toujours le plus fort.
« Je crois au pardon des péchés » répète l’Eglise dans sa profession de foi. Les psaumes en appellent au pardon de Dieu et reconnaissent qu’il est « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour » (Psaume 102 et 144).
Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du père, d’un Dieu qui se donne et qui pardonne. « Je ne te condamnerai pas, dit-il à la femme surprise en adultère, va, et désormais, ne pèche plus » (Jean 8, 11). Mais c’est surtout à travers la parabole du Père miséricordieux (Luc 15, 11-32) ou de la brebis perdue (Luc 15, 3-7) qu’il nous révèle la souffrance d’amour du Père qui attend, qui guette et qui cherche le retour de ses enfants. Et c’est la joie des retrouvailles.
Jésus a donné à l’Église ce sacrement qui célèbre la joie du pardon et de la réconciliation :
C’est un sacrement de guérison aussi bien du pécheur pardonné que de l’amour blessé de Dieu et du corps du Christ qui est l’Église.
Peuple de pécheurs, nous sommes un peuple appelé au pardon. « C’est au nom du Christ que nous sommes en ambassade, et par nous, c’est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ, nous vous en supplions, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Corinthiens 5, 20).
Comme nous le rappelle le Pape François : « Celui qui risque, le Seigneur ne le déçoit pas, et quand quelqu’un fait un petit pas vers Jésus, il découvre que celui-ci attendait déjà sa venue à bras ouverts. C’est le moment pour dire à Jésus Christ : « Seigneur, je me suis laissé tromper, de mille manières j’ai fui ton amour, cependant je suis ici une fois encore pour renouveler mon alliance avec toi. J’ai besoin de toi. Rachète-moi de nouveau Seigneur, accepte-moi encore une fois entre tes bras rédempteurs ». Cela nous fait tant de bien de revenir à lui quand nous nous sommes perdus ! J’insiste encore une fois : Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, c’est nous qui nous fatiguons de demander sa miséricorde. »
Découvrez
Où et quand ?
- Tous les jeudis de 15h00 à 18h00 à Chérisy
- Tous les vendredis de 17h30 à 19h00 à l’Église Saint Pierre (Dreux)