Sacrement des malades ou onction de malades

Le sacrement de l’onction des malades

Le sacrement de l’onction des malades est assez méconnu, souvent associé à l’extrême onction, et par conséquent à tout ce qui touche à la mort et aux questions existentielles de l’homme.

À qui est donné l’onction des malades et dans quelles circonstances ?

L’onction des malades est donnée à une personne gravement malade ou âgée. Une des conditions pour la recevoir est d’être chrétien catholique ou orthodoxe. Même si elle peut être proposée par l’entourage ou l’aumônier d’un hôpital, elle doit être demandée librement par le récipiendaire. Seul un prêtre peut la donner.

« Comme tous les sacrements, l’onction des malades est une célébration liturgique et communautaire, qu’elle ait lieu en famille, à l’hôpital ou à l’église, pour un seul malade ou pour tout un groupe d’infirmes, il est très convenable qu’elle soit célébrée au sein de l’eucharistie, mémorial de la Pâque du Seigneur. » (Catéchisme § 1519)

Elle peut être donnée autant de fois que nécessaire. En aucun cas, elle ne remplace les soins médicaux.

L’onction des malades

Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :

« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève.« 

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.

« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » Jc 5, 14-15

Comment se déroule la célébration de l’onction des malades ?

Si l’état de la personne le permet, ce sacrement aura été préparé, avec les membres de la pastorale des malades et les proches, en priant, en éclairant ce geste par la parole de Dieu, en recevant le sacrement de réconciliation.

Ensemble, on peut prier ainsi :

« Seigneur, regarde avec bonté N, qui va recevoir le sacrement des malades.
Que ton amour le visite et le fortifie. Donne-lui la paix et la joie.
Soulage ses souffrances. Accorde-lui meilleure santé.
Donne-lui courage et force dans son épreuve.
Remplis son cœur de confiance en ta bonté et en la vie éternelle où tu nous donnes rendez-vous. 
»

Le sacrement lui-même est conféré en silence, le prêtre impose les mains à la personne souffrante, invoquant la descente de l’Esprit Saint sur elle. Il lui donne l’onction sur le front et les mains avec l’huile des malades et dit : « par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Amen. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. Amen. »

A ceux qui se trouvent au seuil de la mort, peut également être donnée l’eucharistie comme viatique en ce passage vers la vie éternelle.

Quelle guérison ?

Guérison intérieure, réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu, mais aussi parfois guérison physique ou vrai mieux être. Dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal.

Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.

« Venez à moi vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous soulagerai  »  Mt 11, 28

Face à une mort toute proche, l’eucharistie est donnée en viatique, l’ultime Communion que reçoit le malade au moment de mourir.

Devenir bénévole

Travail en équipe, écoute et adaptation : qualités indispensables pour devenir membre d’une aumônerie car les bénévoles doivent s’inscrire dans un projet commun, mais aussi dans un milieu laïc réglementé.
Vous avez du temps de libre, vous êtes interpellé(e) par la Pastorale Santé, alors n’hésitez pas à prendre contact avec la paroisse.

Liens

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Service Évangélique des Malades : soeur Anne-Cécile

07 81 56 68 31/ srannececile@stjean.com

Aumônerie catholique de l'hôpital de Dreux des EHPAD, Eaux-Vives et Prieuré : responsable Céline SIMON-JORGE

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